Q1- Depuis quand développez-vous un intérêt pour les sciences et plus particulièrement pour les mathématiques ?
Je pensais être plutôt un “littéraire” jusqu’en classe de Seconde, où, comme souvent, c’est un professeur de Maths qui a allumé la flamme des maths qui sommeillait en moi.
Q2- Quel est le mathématicien, la formule ou le théorème qui vous vient en premier à l’esprit ? Que lui vaut cet attrait… ou ce rejet ?
La beauté et la force des maths résident en son unité, sa transversalité.
On peut très bien résoudre un exercice de géométrie en posant une fonction analytique, et inversement.
Les maths sont un tout, comme un être vivant qui serait diminué si l’on n’en considérait qu’une partie.
Maintenant, pour essayer malgré tout de répondre à votre question, mon chapitre préféré est celui des suites, qui est inclassable.
Q3- Plutôt algèbre ou géométrie ? Dites nous-en davantage sur votre domaine de prédilection !
La beauté et la force des maths résident en son unité, sa transversalité.
On peut très bien résoudre un exercice de géométrie en posant une fonction analytique, et inversement.
Les maths sont un tout, comme un être vivant qui serait diminué si l’on n’en considérait qu’une partie.
Maintenant, pour essayer malgré tout de répondre à votre question, mon chapitre préféré est celui des suites, qui est inclassable.
Q4- Vous pouvez maintenant nous rassurer et nous avouer que vous aussi, vous avez déjà galéré en maths…
Je ne me prends pas pour Einstein, bien sûr, mais il avait l’habitude de dire à ses élèves de Princeton que s’ils avaient des difficultés en maths, les siennes étaient bien plus importantes !
On ne maîtrise jamais les maths, mais on s’améliore et l’on y puise des satisfactions immenses, en plus d’une formation en logique de très grande qualité.
Q5- Quelles sont, selon vous, les qualités requises pour être un bon “matheux” (en plus d’avoir une bosse sur la tête) ?
Les qualités requises pour s’améliorer en maths sont des qualités morales très importantes dans la vie : être honnête, d’abord envers soi-même, ne jamais faire semblant de comprendre, se remettre en question, avoir du courage, être persévérant, être humble, curieux, attentif, concentré, mais aussi dans la rédaction : dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit…
Q6- Une anecdote à raconter en rapport avec votre métier ou votre scolarité (et pas forcément liée à une soirée organisée par votre école d’ingénieurs) ?
La mère d’un ancien élève était DRH d’un des plus grands groupes du CAC 40 et, voulant me remercier, m’a fait faire toute une batterie de tests et d’interviews avec différents interlocuteurs des ressources humaines pour envisager une carrière au sein du groupe.
Les premiers étaient techniques, psychométriques. Mes résultats étaient exceptionnels, dans le 1er pourcent, j’étais encore jeune et mes premiers interlocuteurs étaient visiblement curieux de savoir ce qui allait m’être proposé.
L’interview finale était avec la mère de mon élève, et au bout d’une très longue interview, il nous semblait évident que ce grand groupe ne pouvait pas m’offrir de carrière où mon rôle était aussi important, aussi crucial que dans mon coaching qui me donne l’opportunité de susciter des passions, de développer des talents, de guider des jeunes vers des études prestigieuses et de les accompagner, de la seconde à la porte de la grande école.
Elle ne voulait pas priver les autres de l’accompagnement de qualité dont avait bénéficié son fils, que j’avais suivi de la 2nde à la porte de Polytechnique.
Q7- Que répondriez-vous à un élève qui dirait que “les maths, ça sert à rien” ?
D’abord, que l’on dit “Ça NE sert à rien”, ensuite, je lui prouverais très aisément que, s’il souhaite savoir expliquer, argumenter, convaincre, il a tout intérêt à maîtriser la logique, qui est l’un des 7 piliers des maths, au même titre que l’algèbre, où la géométrie.
D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que Platon avait fait écrire sur la porte d’entrée de sa prestigieuse école de philosophie : “Que nul n’entre s’il n’est géomètre ” (ce qui voulait dire à l’époque “Que nul n’entre s’il n’est mathématicien”).
Ensuite, dans un futur plus concret, et plus proche, je lui rappellerai que les maths restent la matière maîtresse des principales voies sélectives et donc prestigieuses dans les études.
Q8- Quelle est la bonne équation à trouver pour être un Superprof de maths ?
Je ne pense pas être le meilleur professeur pour tous les élèves, loin de là. Et je ne cherche pas à l’être.
Mais si un élève est exigeant, ambitieux, qu’il vise de belles études et qu’il cherche un accompagnement d’une extrême qualité, alors oui, il frapperait à la bonne porte.